Titre : L’impact environnemental de l’IA Gemini de Google suscite des interrogations
Le géant de la technologie Google a publié fin août une étude sur l’impact environnemental de son IA Gemini, qui a suscité de nombreuses interrogations. Selon les estimations de Google, seulement 0,03 gramme de CO2 serait émis pour chaque requête traitée par l’IA. Mais cette estimation est-elle réellement fiable ?
Une étude de Google qui fait débat
L’étude publiée par Google a été réalisée par des chercheurs de l’entreprise en utilisant une méthodologie appelée “étude d’impact en cycle de vie” (EICV). Cette méthode consiste à évaluer l’impact environnemental de chaque étape du cycle de vie d’un produit ou d’un service, de la phase de fabrication à la fin de vie. Selon cette étude, l’IA Gemini de Google n’émettrait que 0,03 gramme de CO2 par requête, soit un impact environnemental très faible.
Cependant, cette étude a été vivement critiquée par des experts en environnement et en technologie. En effet, certains ont souligné que Google n’a pas pris en compte l’impact environnemental des infrastructures nécessaires pour faire fonctionner l’IA Gemini, telles que les centres de données et les serveurs. De plus, l’étude ne mentionne pas non plus l’impact environnemental de la fabrication des appareils utilisant l’IA de Google.
Des résultats à prendre avec précaution
Il est important de noter que l’étude de Google n’est pas une étude indépendante et que l’entreprise a tout intérêt à minimiser l’impact environnemental de son IA pour des raisons commerciales. De plus, les données utilisées pour cette étude sont basées sur des estimations et non sur des données réelles. Il est donc difficile de se fier aux résultats de cette étude pour évaluer l’impact environnemental réel de l’IA Gemini de Google.
En conclusion, bien que l’étude de Google sur l’impact environnemental de son IA Gemini puisse sembler prometteuse, il est important de prendre ces résultats avec précaution et de les interpréter avec un esprit critique. Il est également essentiel que les entreprises technologiques prennent en compte l’impact environnemental de leurs produits et services et travaillent à les réduire pour contribuer à la préservation de notre planète.