“Le numérique a profondément modifié notre rapport au réel. Avec l’avènement des technologies de l’information et de la communication, nous sommes désormais confrontés à une réalité virtuelle qui peut parfois être difficile à distinguer de la réalité tangible. C’est ce qu’aborde le sociologue Gérald Bronner dans son dernier ouvrage intitulé “À l’assaut du réel”.
Dans ce livre, l’auteur s’interroge sur l’impact du numérique sur notre perception du monde réel. Selon lui, les nouvelles technologies ont créé une confusion entre le virtuel et le réel, et ce phénomène peut avoir des conséquences importantes sur nos comportements et nos interactions sociales.
En effet, avec l’utilisation croissante des réseaux sociaux, des jeux en ligne et des outils de réalité virtuelle, nous pouvons parfois avoir l’impression de vivre dans un monde parallèle, où tout est possible et où les limites entre le vrai et le faux sont floues. Cette distorsion de la réalité peut entraîner des dérives telles que la propagation de fausses informations, la dépendance aux écrans ou encore l’isolement social.
Gérald Bronner souligne également que le numérique peut altérer notre capacité à discerner le réel de l’imaginaire, notamment chez les plus jeunes qui sont les plus exposés à ces nouvelles technologies. L’auteur met en garde contre le risque de perdre notre sens critique et notre capacité à faire la part des choses entre ce qui est réel et ce qui ne l’est pas.
Pour autant, l’auteur ne condamne pas le numérique et reconnaît ses nombreux avantages. Il invite plutôt à une réflexion sur notre rapport au réel et sur la façon dont nous utilisons les outils numériques. Selon lui, il est nécessaire de prendre du recul et de se poser les bonnes questions pour éviter de se laisser emporter par cette réalité virtuelle.
En somme, le livre de Gérald Bronner nous invite à réfléchir sur notre rapport au réel à l’ère du numérique, en prenant conscience de ses enjeux et de ses limites. Il nous rappelle également que nous avons toujours le pouvoir de choisir comment nous souhaitons vivre notre vie, entre le virtuel et le réel.”