Titre : Découvrez le jumeau numérique du phare d’Alexandrie créé par le CNRS et Dassault Systèmes
Le phare d’Alexandrie, l’une des sept merveilles du monde antique, fascine depuis des siècles par sa grandeur et sa complexité architecturale. Mais aujourd’hui, grâce à une collaboration entre le CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique) et Dassault Systèmes, il est possible d’explorer ce monument emblématique de manière virtuelle grâce à un jumeau numérique.
En 1995, Jean-Yves Empereur, fondateur du Centre d’études alexandrines, a lancé le projet “Pharos” avec pour objectif de recréer le phare d’Alexandrie en 3D. Ce projet ambitieux a été rendu possible grâce à la technologie de modélisation 3D développée par Dassault Systèmes. Le résultat est un jumeau numérique réaliste et précis du phare, offrant une expérience immersive et interactive.
Ce jumeau numérique permet de découvrir le phare d’Alexandrie sous toutes ses coutures, en naviguant à travers ses différentes parties et en observant ses moindres détails. Grâce à des données historiques et archéologiques, il est possible de visualiser le phare tel qu’il était à l’époque, avec ses couleurs et ses décorations d’origine. Il est également possible de “voyager dans le temps” et de voir l’évolution du phare à travers les siècles, jusqu’à sa destruction au XIVème siècle.
Au-delà de son aspect visuel, ce jumeau numérique est également une source d’informations pour les chercheurs et les étudiants en histoire et en architecture. Il permet de mieux comprendre la construction du phare et son fonctionnement, ainsi que son importance dans l’histoire de l’Egypte et de la navigation en Méditerranée.
Ce projet est un bel exemple de collaboration entre la recherche et l’industrie, permettant de valoriser le patrimoine culturel et de le rendre accessible à un large public. Le jumeau numérique du phare d’Alexandrie est un véritable outil pédagogique et de vulgarisation scientifique, qui contribue à préserver la mémoire de ce monument emblématique pour les générations futures.